« Vérification des frontières » Libre

Le vent soufflait fort. Les arbres se balançaient vivement sur son rythme. Il faisait froid. Trop froid. Le camp de l’Ombre était glacé. L’aube n’était pas encore levée. Les nuages se fondaient dans le ciel bleu marine. La lune éclairait l’espace bleuté. C’était magnifique. Froid, mais magnifique. Le camp était endormi. Les tanières faîtes de branches mortes et de lierres dégageaient des souffles endormis. Des petits soupirs sortaient de la tanière des novices. Le promontoire éclatait sous la lumière de la lune, il scintillait. Un regard serein balayait le clan désert. Le chef de l’Ombre. Etoile de Saule. La jeune meneuse fixait d’un regard empli de beauté chaque tanière. Celle des guerriers, dont la tête de sa sœur sortait, sa poitrine se soulevant légèrement au rythme de sa respiration. Celle des novices, dont une petite queue rousse sortait, et sa balançait légèrement. Celle de la guérisseuse. Aurore Boréale devait dormir à pattes fermées, à cette heure-ci. Puis la pouponnière, inhabitée, mais Etoile de Saule espérait de tout cœur que bientôt, des petits miaous agités surgiraient de l’habitat. Après quelques minutes de contemplation, Etoile de Saule descendit du seuil de sa tanière, et sauta gracieusement à terre.

La pile de gibier était abondante. Une dizaine de lapins, ainsi que six souris. Un pigeon sauvage ainsi qu’un faucon crécelle venait s’ajouter au tout. L’estomac de la meneuse blanche et noire se tordit. Elle se pourlécha ardemment les babines, et s’avança d’un pas presque majestueux, mais modeste vers le tas de viande. Etoile de Saule choisit rapidement le pigeon, et le prit entre les crocs. La meneuse bicolore se coucha sur le ventre près du promontoire, et commença à déplumer, de ses dents blanches, le volatile. Elle lui enleva chaque plume grise et blanche, puis enleva l’épais duvet qui lui permettait de ne pas avoir froid et d’aller dans l’eau sans se tremper les plumes. Quand elle eu finit le décorticage, Etoile de Saule enterra tout ce petit tas, et commença son festin.

Après avoir mangé, l’aube se pointait avec peine. La meneuse blanche et noire enterra rapidement les os, et commença à faire le tour du camp. Elle alla d’abord dans la tanière des guerriers, pour prévenir Plume de Jais quelle serait la chef de l’expédition du matin, et qu’elle nommerait celle du Midi et du Soir. « Tu as le choix, pour choisir les guerriers qui t’accompagneront. » Ensuite, Etoile de Saule passa la tête dans l’entrouverture de la tanière des apprentis. Tous dormaient à pattes fermées. Attendrie, la meneuse bicolore effleura le museau du petit le plus près, et lui murmura qu’il devait réveiller les autres. « Leur mentor ne tarderont pas également, et ils pourront commencer leur entrainement journalier. » Ensuite, elle passa vers l’antre de la guérisseuse. Celle-ci était déjà entrain de ranger quelques herbes. Etoile de Saule la salua d’un sourire et d’un signe de tête, avant de se retirer. Quand elle fut dans l’enceinte du camp, la jeune chatte vit, dans l’entrebâillement des guerriers, sa sœur réveiller trois guerriers. Dans celui des novices, le petit rouquin qu’Etoile de Saule avait nommé commençait à bousculer doucement les autres apprentis pour qu’ils se réveillent.
Mais un novice grincheux, qui dormait comme un glouton, commença à se rebeller contre son réveilleur. Il avait les oreilles rabattues en arrière, et crachait contre son « collègue ». Mécontente, Etoile de Saule s’avança dans la tanière, et s’interposa entre les deux chatons.

« Tu n’as pas a fâché comme cela ton camarade. Je lui est donné l’ordre de réveiller tous les novices. Si je te rattrapa à te montrer injuste avec lui, attention à tes oreilles. »

Etoile de Saule parlait sévèrement au chaton. Celui-ci hocha faiblement de la tête, dit un petit « pardon », et sortit sans bruit du gîte des apprentis. La meneuse blanche et noire attendit que chaque apprenti soit sortit de la tanière, pour en sortir à son tour. Puis, quand elle fut en plein cœur du camp, le soleil commençait à monter. Tout le monde était debout, et la plus part déjeunait. La patrouille du matin s’apprêtait à partir. La meneuse trotta jusqu’au groupe, sourit à chacun d’entre eux, puis, après avoir bien précisé à un guerrier de vérifier si il y avait toujours quelqu’un, tel un chasseur dans le clan, sortit du campement. Après avoir trotté une bonne dizaine de minutes, Etoile de Saule se campa sur une pierre assez haute, et fit un fort miaulement. Enfin, pouvoir décompresser ! Enfin ! Ensuite, Etoile de Saule descendit, et huma l’air, la gueule entrouverte pour mieux sentir. Elle décida de finalement, ne pas chasser. La patrouille était partie pour cela, et il y en avait bien assez. Elle irait donc vérifier le territoire et ses frontières. Etoile de Saule commença tout d’abord vers celle du Vent. Elle vérifia si les marques du clan adverse n’était pas trop odorante de son coté, puis vérifia celle du tonnerre. Elle finit par celle de la rivière. Elles étaient toute parfaites. Etoile de Saule, satisfaite, s’assit sur une pierre campée près de la frontière de la rivière, et fixa son territoire, ainsi que celui de la rivière. Etoile de Saule se lécha le museau, et continua sa contemplation d’un air heureux.

( ( 77 lignes, mon plus long post. oO ) )

>> Tu étais bien matinale aujourd'hui.

[ UP XD ]

[ Sorry. ]

Le vent matinale changea de sens, apportant l'odeur familière d'une femelle de l'Ombre, dont le nom lui revenait avec douceur. Plume de Jais, sa soeur, lieutenante et amie. Le murmure qu'elle venait de prononcer n'avait pas brisé le silence douceureux. Oui, en effet, Etoile de Saule était matinale ce matin, comme tout les matins. La femelle hocha lentement la tête, sans tourner celle ci vers sa soeur de sang.

" En effet, Plume de Jais ", miaula doucement la meneuse bicolore.

C'est à ce moment que la chef fit volte face, et regarda dans les yeux sa chère soeur, qu'elle avait retrouvée après tant de lunes.

" Tu n'es pas avec ta patrouille ?", s'étonna la femelle noir et blanche.

>> Je viens de finir. Je leur ai demandé de rentré sans moi, mais si tu préfères être seule, je vais te laisser.

[ Étoile de Saule, au pied xD ]

( ouaf ouaf XDD )

Etoile de Saule fit volte face, regardant dans les yeux sa soeur. Elle bougea sa tête de droite à gauche, démontrant qu'elle ne souhaitait pas que Plume de Jais parte. La femelle bicolore fouillait dans le regard de la lieutenante, regardant tout les sentiments qu'elle éprouvait à ce moment précis. Après un moment de silence génant, Etoile de Saule reprit parole.

" Non, non, reste, ça me fait de la compagnie."

Elle sourit à la sous chef.

" Surtout ta compagnie. "

(sorry, pas d'inspiii x] )

[ Chien en recherche de Maître =P ]

[ Je ne peux pas te répondre maintenant x) ]

[Okay =3]

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