Des nuages gris clair couvraient le ciel habituellement bleu en ce début de saison des feuilles nouvelles. Une légère brise faisait danser les feuilles vertes des arbres feuillus. Tapis, là, dans l’herbe verte, une chatte grise attendait le moment propice. Les souris ne manquaient pas ici, et, n’ayant tout d’abord rien d’autre à faire, Fraise des Champs était partit chasser. Depuis un petit moment, elle partait à la chasse dès que l’occasion se présentait. Elle aimait chasser, ça la relaxait, lui donner une sensation d’importance au sein du clan, et cela lui évitait de se considérer comme inutile, une charge, une bouche en trop à nourrir… Donc tous les jours où elle le pouvait, elle partait à la chasse, à l’aube, lorsqu’il fait encore frais. Immobile ici depuis quelques minutes déjà, Fraise attendait. Le vent lui apporta l’odeur d’une souris. Elle remarqua alors que, devant-elle, il y avait une souris, à l’apparence bien grasse. En ce moment, le gibier n’était pas vraiment maigre non plus, le plus souvent, c’était des animaux plus ou moins gras, mais qui n’avait pas le moins du monde juste la peau sur les os ! Les moustaches de la chattes frémirent. Elle était face au vent, et donc, la souris ne pourrait pas sentir son odeur, et donc lui échapper. Fraise des Champs se ramassa sur elle-même, bascula son poids du corps sur son arrière train, et avança à pas feutrés… A bonne distance du rongeur, la chatte grise bondit sur sa proie avant que celle-ci n’ai pu réagir. D’un coup de dents puissant, elle lui brisa la nuque. La chatte pris délicatement la souris entre ses dents, et l’amena à l’endroit où jusqu’à présent elle avait enterrée ses deux autres proie ; un lapin & une autre souris, plus petite. Elle enterra à son tour la souris fraîchement tuée, et repartis, en direction opposé. La chasse… Décidément, cela relaxait vraiment ! Le soleil perça enfin les nuages gris qui le cachaient. Les rayon frappèrent doucement la fourrure de Fraise des Champs, qui ronronna de plaisir. Le soleil fit, comme par magie, s’évaporer une partie de la fraîcheur, ce qui fit assez de bien à la chatte. Fermant les yeux pour sentir la chaleur la frapper doucement sur le dos, elle pensa que finalement, le bonheur ne tenait qu’à nous même…